Vous vivez déjà une relation à distance ou vous envisagez d'en vivre une ? Découvrez ici les conseils que vous pouvez utiliser pour faire durer une relation à distance et comment vous pouvez maîtriser la nostalgie.

Une relation à distance peut être une véritable épreuve pour de nombreux couples, surtout si elle ne l'a pas été dès le départ. S'il y a soudainement plusieurs heures de trajet en voiture ou en train, voire un vol, entre votre proche et vous, cela peut être très stressant pour les deux partenaires. Pour les couples qui vivent une relation à distance, la nostalgie est un compagnon permanent.

Il est vrai que WhatsApp ou Skype permettent de s'entendre et de se voir, même si des milliers de kilomètres vous séparent. Mais même les médias les plus modernes ne remplacent pas une épaule sur laquelle s'appuyer. La sensation, l'odeur, le fait d'être "chez soi" manquent. En Ukraine ils utilisent Viber.

Pourtant, une relation à distance ne signifie pas nécessairement la fin. Il existe de nombreux couples qui maintiennent leur amour malgré la distance. Qu'ont-ils en commun ? Ils s'en tiennent à certains conseils qui font de la relation à distance un succès.

Tous ceux qui vivent une relation à distance connaissent le chaos émotionnel que les deux partenaires traversent avant et après chaque rencontre. De l'acclamation la plus haute à la tristesse la plus profonde, tout est présent. Le jour des retrouvailles est marqué par une grande euphorie - et des attentes souvent irréalistes. Si ces espoirs exagérés ne se réalisent pas, l'euphorie risque de se transformer en déception.

 

Juste avant de devoir vous séparer à nouveau, vous n'êtes pas bien non plus. Certains ont maintenant un besoin extrême d'appui, les autres réagissent par le retrait. Ils se distancient du partenaire et effectuent, pour ainsi dire, un travail de deuil anticipé. Quoi qu'il en soit, les dernières heures de vie commune sont souvent accompagnées d'un sentiment d'anxiété.

Une fois que vous êtes à nouveau seul à la maison, la frustration recommence. L'un rate l'autre douloureusement et la prochaine rencontre se situe dans le lointain. En attendant, vous devez reprendre votre vie quotidienne - et cela se fait sans votre partenaire.

À un moment donné, cela s'améliore au cours de la semaine ou des semaines. Vous vous installez dans votre vie quotidienne et acceptez la situation telle qu'elle est. Être seul, la vie temporaire de célibataire, pour ainsi dire, redevient normale... jusqu'à la prochaine réunion. Puis tout recommence.

Pour ceux qui souffrent et s'inquiètent également pour leur relation, voici quelques conseils pour que la relation à distance fonctionne malgré tout :

1. La communication est le conseil le plus important pour les relations à distance.


Si possible, échangez quotidiennement vos pensées, vos sentiments, vos attentes et vos craintes avec votre partenaire. C'est la seule façon de s'assurer que lorsque vous vous retrouverez, vous ne trouverez pas soudainement un étranger en face de vous. Si vous ne partagez pas vos pensées et vos soucis quotidiens, vous vous éloignerez au fil du temps.

Prenez le temps chaque jour de vous consacrer activement à votre relation. Au lieu de vous contenter d'envoyer des SMS, parlez au téléphone, idéalement avec une vidéo. Des applications comme Skype ou WhatsApp offrent la possibilité de passer des appels vidéo gratuits - vous devriez les utiliser. Lorsque vous vous voyez, vous vous sentez automatiquement plus proches - ce qui est très important pour la réussite d'une relation à distance.

2. cultiver des rituels malgré une relation à distance


Les rituels renforcent le sentiment d'unité et vous aident à surmonter la longue période de sécheresse. Une promenade ensemble après les retrouvailles, par exemple, laisse la place à l'important "réapprentissage de l'autre". Si dire au revoir est particulièrement difficile pour vous, cultivez votre propre façon de dire au revoir, aussi folle soit-elle. 3.

3. Prévoyez des îlots de temps pour la spontanéité


Ne surchargez pas votre temps limité avec trop d'attentes et mille projets ! Profitez d'être paresseux et de ne rien faire ensemble.

4. Prouvez à l'autre que vous êtes "une équipe" même lorsque vous êtes séparés.


Vous êtes faits l'un pour l'autre - peu importe que vous vous voyiez ou que vous soyez séparés. Prouvez-le à votre partenaire de temps en temps en faisant de petits gestes. Par exemple, en faisant quelque chose pour lui ou elle pendant la période de séparation, ce qui peut être incroyablement important pour votre partenaire - on peut compter sur vous. De cette façon, votre chéri(e) se rend compte qu'il ou elle fait partie de vous et de votre vie, même s'il ou elle ne peut pas être avec vous.

D'ailleurs, ce conseil ne vaut pas seulement son pesant d'or pour les relations à distance. Montrer à l'autre par des gestes qu'il ou elle est important pour vous permet également de maintenir la "relation étroite".

5. ne pas avoir peur des discussions et des tensions lors des retrouvailles et des séparations.


Chacun mène sa propre vie pendant la période de séparation. Presque comme une seule personne. C'est pourquoi vous devez vous reconnecter - et rompre - à chaque fois que vous vous rencontrez. Les disputes de temps en temps sont donc tout à fait normales et ne sont pas le signe d'un mauvais état de la relation ! Dans ces moments-là, n'oubliez pas le point 1 : parlez aux autres !

Dites à votre partenaire que la séparation et la relation à distance sont difficiles pour vous. Mais restez complètement avec vous-mêmes. Veillez à ne pas faire de reproches à votre partenaire simplement parce qu'il ou elle ne semble pas aussi triste ou angoissé que vous. 6.

6. Utilisez le temps "libre" pour vous-même.


Ce n'est qu'en veillant à votre bien-être et à votre équilibre intérieur que vous pourrez profiter pleinement de vos moments de séparation et de vos moments ensemble. Dans une relation à distance, il est donc important d'utiliser judicieusement le temps libre de votre partenaire et de ne pas vous laisser aller à la nostalgie.

Poursuivez vos hobbies, rencontrez vos amis, vivez une belle expérience. Vous avez ainsi la garantie d'avoir suffisamment de matière à conversation pour les appels téléphoniques avec votre partenaire ou votre concubin. Vous enrichissez vos conversations. Si vous ne vous parlez qu'avec des phrases standard comme "Comment ça va ?" - "Bien" l'un pour l'autre, vous vous éloignez émotionnellement. Et c'est un poison pour la relation à distance.

7. voir les avantages des relations à distance


Les relations à distance laissent une place particulière aux activités que l'on trouve rarement dans une relation "proche". Même si ce n'est pas le genre de relation dont vous rêvez, profitez des avantages qu'elle offre.

Contrairement à une relation "normale", une relation à distance présente un avantage très net : elle ne devient pas ennuyeuse, car l'amour ne menace pas de sombrer dans le quotidien. Les couples qui ne se voient pas tout le temps se réjouissent beaucoup plus l'un l'autre. Ils se manquent, ils se languissent l'un de l'autre. Ces sentiments sont rares dans une relation normale. Vous avez beaucoup plus de chances de vous énerver l'un l'autre. Dans une relation à distance, par contre, vous gardez les papillons.

Conseils pour faire fonctionner les relations à distance


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8. ne pas "épargner" votre partenaire


Les conflits latents, les craintes et les angoisses ne doivent pas être balayés sous le tapis. Quel que soit votre désir d'harmonie, à long terme, vous vous éloignerez de votre partenaire si vous n'êtes pas honnêtes l'un envers l'autre. Surtout quand on se voit rarement. Par conséquent : ouvrez votre bouche et parlez !

Relations à distance : faites le test


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9. la confiance est essentielle


La confiance est la condition de base pour que la relation à distance fonctionne. Même si un excès de jalousie est plutôt contre-productif : faites savoir à votre partenaire que vous attendez la fidélité et qu'il peut également l'attendre de vous.

 

10. Assurez-vous d'avoir une perspective commune pour l'avenir !


Échangez encore et encore vos idées sur l'avenir, vos désirs, vos espoirs et vos rêves - et imaginez votre avenir en couple ! C'est connecté.

 

"Les femmes peuvent tout faire" 

Au cours des trois dernières décennies, le monde a changé globalement, les normes sociales sont devenues différentes, les gens, en particulier les femmes. Aujourd'hui, la femme n'est plus seulement la gardienne du foyer et l'inspiration pour le succès de son homme, la femme d'aujourd'hui veut se réaliser, être autonome et réussir.

De plus en plus de femmes deviennent des cadres supérieurs d'organisations, elles créent elles-mêmes des entreprises, prennent des positions actives dans la société, se fixent des objectifs, s'épanouissent et connaissent des succès vertigineux. Mais qu'est-ce qui se cache derrière tout cela et quel est le portrait d'une femme moderne ?

Pour répondre à cette question, à la veille de la Journée internationale de la femme, la rédaction du site lance une série d'articles hebdomadaires "Les femmes peuvent tout faire". Nous avons pris contact avec certaines des femmes les plus prospères de Bouriatie et leur avons posé des questions pour découvrir le secret de la réussite de la femme moderne.

Notre première héroïne était Ekaterina Kadilova, 31 ans, directrice du développement de la station de radio "mCm" 88,8 fm à Ulan-Ude.

Dans le passé, elle a été responsable des relations publiques, chef du département de promotion, directrice du développement dans différentes entreprises d'Oulan-Oudé. Elle est cofondatrice du Collaboration Children Center et enseigne la théorie de la résolution inventive des problèmes. Après avoir fermé le centre pour enfants, Ekaterina ne s'est pas embrouillée et est passée à une toute autre sphère de réalisation de soi. Elle est actuellement directrice du développement de la station de radio mCm 88,8 fm à Ulan-Ude.

Quelles sont les principales victoires dans votre vie, y compris sur le plan professionnel ? Sont-ils difficiles pour vous ?

Chaque jour, je conduis ma voiture, je vais au travail, je bois du café, je communique avec mes collègues, j'optimise les coûts, j'apporte de l'argent à l'entreprise, j'organise des événements, j'envoie des contrats, des factures, des reçus. J'imagine des promotions, des campagnes publicitaires pour les annonceurs de la radio mCm 88,8 fm, je rédige des plans de promotion et de développement. Et chaque pas que je fais, tant au niveau domestique que professionnel, est déjà une grande victoire. Il est difficile d'isoler une chose en particulier. Et je ne le veux pas. J'aime gagner tous les jours. Et s'il y a plusieurs grandes victoires dans une journée, cela signifie qu'elles sont faites avec plaisir. Et s'il y a du plaisir, il n'y a pas de défi.

Qu'est-ce qui vous a aidé à remporter ces victoires ? Quels sont les secrets de votre réussite ?

Il n'y a pas de secrets. Il existe des règles personnelles :

-N'ayez pas peur.

-Savez-vous une question : que se passe-t-il si je change les règles du jeu, si je prends une décision inattendue, si je prends des responsabilités, si je prends des risques, etc.

-Apprendre des meilleurs

-Anticiper les développements futurs et le comportement des autres

-Se donner toujours une chance de s'attaquer à l'impossible

-vous fixez des objectifs irréalisables, vous obtiendrez alors des résultats au moins parfaits à 100

-avoir l'air bien

Qui était/est votre point de référence ou votre idole dans la vie, que vous admirez. Et pourquoi ?

Ce sont mes proches. Par exemple, ma grand-mère. La grande et puissante Galina Borisovna. Elle sait comment se sortir de toutes les situations, gagner de l'argent à partir de rien, atteindre ses objectifs dans les négociations, et a toujours l'air en pleine forme. Aujourd'hui, elle a 73 ans, elle est toujours en activité et élève sa petite-fille qui est une excellente enfant à elle seule.

Mon père. L'oiseau phénix. En regardant l'exemple de sa vie, on comprend que même après 50 ans, on peut bouleverser la vie et repartir à zéro. Et de commencer de telle manière que les jeunes seraient jaloux. C'est lui qui m'a appris à ne pas avoir peur de rien.

Bien sûr, maman. Une femme qui a toujours un plan "B" et une poitrine d'optimisme. Une femme propriétaire sensible et un "requin" (dans le bon sens) dans les affaires.

Mon mari. Un homme qui sait travailler aussi bien avec ses mains qu'avec sa tête. Un homme qui n'a pas peur des responsabilités, un homme qui peut gérer les gens, les événements, l'argent. Et surtout, il me soutient en tout. Il me semble que même si je me réveille un matin en disant : "Dima, j'ai décidé de devenir pilote d'avion", il me répondra : "D'accord, comment puis-je vous aider ?

Quelles sont les qualités que doit posséder une femme pour réussir dans la vie ?

Cela dépend du succès qu'une femme cherche à obtenir. Mais si l'on parle des qualités de base, c'est 100% de sagesse, de courage et d'optimisme.

Vous avez dit "sagesse", et qu'entendez-vous par ce concept ? Après tout, pour beaucoup, la sagesse est quelque chose qui vient avec l'expérience, mais où la trouver quand on commence à faire ses premiers pas ?

La sagesse est l'expérience de la vie. Lorsque j'ai commencé à travailler, j'avais déjà une expérience de mes parents et amis - suffisante pour éviter certaines erreurs et mauvaises actions. Ainsi, chaque personne est sage, l'essentiel est de savoir si elle applique sa sagesse ou non. 

Quels conseils donneriez-vous aux filles et aux femmes qui ont décidé de se lancer sur la voie du succès à l'approche des vacances ?

Tout d'abord, je recommande de se détendre et de s'amuser, de recevoir des cadeaux et des félicitations ! Et sur la voie du "succès", quelle que soit l'interprétation que l'on en fait, il est important de croire en soi. Entièrement. Ne doutez pas des décisions que vous prenez. N'ayez pas peur d'assumer la responsabilité des erreurs que vous commettez. Ils le seront ! Mais ce sont les vôtres, donc ils peuvent même les aimer et apprendre quelque chose. Je vous recommande également d'obtenir un soutien. C'est cool d'avoir des gens autour de soi qui ont plus confiance en vous que vous ne le faites vous-même. Et je vous suggère fortement d'arrêter si vous réalisez que vous ne voulez plus faire ce que vous faites. Je l'ai fait 100 fois et je ne l'ai pas encore regretté.

Vos félicitations ou vos souhaits aux filles et aux femmes pour le 8 mars ?

Je souhaite que les femmes restent une femme dans toutes les conditions professionnelles. Cela ne signifie pas que si vous travaillez à la machine, vous devez vous tenir sur des talons hauts et dans une robe. Il suffit de ne pas perdre la sagesse, la douceur, la souplesse d'esprit et la tendresse, que la nature a généreusement accordées à chacun d'entre nous. Je vous souhaite de ne pas oublier non seulement de faire l'expérience de la vie et de vous efforcer de "réussir", mais aussi de pouvoir vous détendre et profiter de chaque jour qui passe.

 

Le peuple Russe fondateur de notre Europe Contemporaine ?

Quels défis m’offre la Russie, je n’en reviens pas moi-même. Le voyage à Moscou avec la mission économique de Jean Charest aura été sans aucun doute un grand moment dans ma modeste carrière de chef d’entreprise.

Il y a d’abord l’aspect purement professionnel avec les réceptions, l’organisation sans faille d’une équipe ultra efficace et entrainée, parée à toute épreuve et surtout les rencontres. Il y a encore les cartes d’affaire, les buffets, les opportunités d’affaire, les contacts, les présentations, le stress, la caféine, l’excitation, la chambre d’hôtel à 500$ la nuit et 20$ l’heure pour accéder à Internet.

Une succession d’instantanées qui se suivent dans un tourbillon infernal. Marie-Josée me l’aura fait remarquer le jeudi midi lorsque je suis arrivé en retard au buffet.

Ma présentation, même ratée à cause de PowerPoint, m’aura permis de faire connaissance avec une dame fort intéressante qui s’occupe du plan nordique de la Russie.

Et puis la région des Chukotka qui m’aura donné une magnifique opportunité de faire une proposition pour remanier leurs infrastructures télécom. Je suis bien curieux de voir ou cela me mènera.

Mais je retiens surtout ma crise nerveuse du jeudi soir lorsque je me suis retrouvé seul à l’hôtel. Les larmes qui coulaient le long de mes joues assis dans le restaurant en face de l’hôtel à siroter une bière. Dehors il faisait froid avec un peu de neige. J’ai eu la nette image de Jonathan Livingston le Goéland volant haut dans le ciel au-dessus de la place rouge. Je me suis senti seul, mais pas juste seul, complètement seul, très haut au milieu des flocons. J’ai eu un profond attendrissement et sentiment de compassion pour l’enfant que j’ai été. Les larmes coulaient par saccades. J’ai senti clairement ce mur de dénigrement et d’humiliation qui m’empêche de profiter de ma vie. Celui que mes parents ont érigé au fond de moi. Je l’ai senti, je l’ai vu et je l’ai touché. Pourquoi, en volant si haut dans des milieux politico-économiques, n’arrivais-je pas à ne ressentir ne serait-ce qu’un peu d’assurance.

Alors j’ai pleuré avec rage, je me suis vidé. Conjugué avec la fatigue et la faim, la crise s’est poursuivie jusqu’au matin. Pendant la nuit j’ai ressenti le besoin d’écrire un message d’amour.

J’ai été bien inspiré de décider de rester seul après le départ de la mission. J’avais besoin de temps pour me remettre de mes émotions. Tout est allé si vite, tellement vite. La course folle des représentations et des rencontres. Les mises en scènes savamment organisées par la mission me laisseront des souvenirs aussi riches en émotions qu’en termes de rigueur professionnelle. Mes spasmes ont redoublé d’intensité, j’avais également la nette impression d’avoir encore maigri et je ressentais une profonde fatigue nerveuse.

C’est alors que j’ai commencé à regarder autour de moi dans la rue, le défilé de la femme russe moderne à Moscou. Voilà un ballet qui dépasse en qualité tous les spectacles de télévision pour la simple raison que vous êtes partie intègre du décor. Je devrais dire plus précisément parce que je faisais partie du décor.

Regarder ces créatures marcher, vivre, parler, bouger, est soudain devenu pour moi un spectacle fascinant. Ce ne sont pas seulement des femmes mais des créatures de rêves qui se déplacent différemment avec une langueur étudiée, un sens parfait du geste, une féminité hyper développée, un gout parfait dans le choix des couleurs, et un regard fort, puissant et dévastateur. Le regard est la dernière limite du processus, c’est lui qui vous donne le coup de grâce, lorsque vous avez fini d’étudier celle qui croise votre chemin. La femme russe n’ignore personne, elle défie. Le regard est fort, ultra-puissant, il impose le silence. Il est l’ultime obstacle infranchissable entre vous et la beauté. Cette femme n’a rien d’un objet, elle cultive une forme hyper développée de la domination de l’homme dans le sens le plus avilissant. Elle semble nous dire : « tu peux essayer mais jamais tu n’y arriveras car cette beauté est intangible ». Pourtant le mythe si savamment mis en scène a parfois des ratés qui laissent une impression désagréable de trahison.

La femme russe, aussi belle soit-elle, est une créature paradoxale qui mélange la féminité la plus étudiée avec la vulgarité la plus crasse qui soit. Elle atteint la frontière entre l’irréel et le réel tout en oubliant parfois que finalement elle est bien faite de chair et de sang. La femme russe dans son déguisement guerrier, nous donne parfois des signes de son atavisme, de sa rudesse guerrière. Elle crache, elle jure, elle gueule, comme un charretier à qui on aurait essayé de soutirer de l’argent. Créature d’un autre monde, elle n’en est pas moins citoyenne de cette Russie en mouvement, terre de paradoxe, qui mélange la plus grande richesse avec la misère du pain noir.

Je marchais un peu perdu dans ce tourbillon de Noel dans les rues de Moscou sans trop comprendre. La solitude, la fatigue, l’absence de repères ont peu à peu désintégré mes protections. Je me souviens nettement avoir pensé que je voulais en posséder une, peu m’importait laquelle, mais au moins une. Je ressentais clairement le désir de la noyade.

Comment est-ce qu’on se noie à Moscou quelques jours avant Noel, alors que la température oscillait entre -25 et -18, la suite allait me donner des indications plus précises.

 En effet, inconsciemment ou pas, j’avais décidé de reprendre des cours de russe avec une prof particulière dans cette école Linden Denz, qui avait pignon sur rue à Moscou.

Le premier jour de mon arrivée, j’ai été invité à une petite soirée de Noel avec les filles du centre. Je dis les filles, car il n’y avait pour ainsi dire aucun homme pendant la soirée.

J’y suis allé, j’ai regardé, j’ai bu quelques verres de vodka avec du coca-cola, j’ai chanté sur les chansons de karaoke en russe et je suis rentré dans ma famille d’accueil pas trop tard avec des images de robes, de corps de femmes, de talons hauts.

J’ai eu plusieurs enseignantes durant ma semaine d’étude. D’abord il y a eu Marina, la responsable des cours, une belle jeune femme hyper dynamique, d’origine musulmane, qui enseigne la danse du ventre après les cours, qui prend des cours d’anglais et qui travaille en sciences économiques tous les soirs jusqu’à passé 11 heures. Je me souviens seulement que vers la fin de la journée, j’avais failli lui prendre ses mains pour les embrasser et les caresser tellement je les trouvais belles et féminines. Je me laissais tout simplement porter par le courant, comme un marin qui abandonne, comme Ulysse qui sait que le chant des sirènes approche. Les cours avaient perdu tout sens concret, je n’étais déjà plus vraiment maitre de moi-même.

Ensuite il y eut Tania, une femme mariée, tout à fait ordinaire, encore que même là je me souviens avoir été surpris combien elle faisait d’efforts pour tenir la distance dans cette compétition infernale que se livre la gent féminine à Moscou.

Et puis finalement, mercredi un peu avant midi, est apparue …Dasha. Pas celle de St-Petersbourg, non une autre Dasha, encore plus grande, plus belle, une créature d’un autre monde, en mission sur terre. Je me suis demandé si Dasha n’était pas leur nom de code. En la voyant arriver j’ai eu cette étrange impression de complot organisé. J’ai eu cette image comme si j’étais allongé sur mon lit d’hôpital et que c’était elle qui venait m’achever, en parfaite connivence avec sa consœur de St-Petersbourg. C’est la dernière lueur d’intelligence qui a illuminé mes pensées. Pendant la pause de midi, conscient de la métamorphose qui s’opérait en moi, je suis allé faire des accélérations dans le froid glacial pour me remettre à penser normalement mais il était trop tard. Ensuite la lumière s’est éteinte.

Dasha a 27 ans, elle est mince, grande et a de longs cheveux châtains. Elle a de superbes yeux verts-bleus arrondis au milieu d’un visage parfaitement pur et doux. Elle est calme et douce d’un premier abord mais je verrai plus tard que ce n’est qu’une façade. Dasha ressemble étrangement à Emmanuelle Béart dans Manon des Sources encore que parfois je me demandais si ce n’était pas Emmanuelle Béart qui avait certains points de ressemblance avec Dasha tant j’avais l’impression de me trouver à quelques centimètres de la source originelle de la beauté et de la grâce. Une des principales caractéristiques de séduction des créatures féminines russes réside dans leur manière de se mouvoir dans l’espace. Même assise dans une salle de classe, elles ne sont jamais passives : le corps, les yeux, les cheveux, les mains, surtout les mains agissent ensemble ou à tour de rôle comme la flute enchanté du charmeur de serpent. De manière très imagée, j’ai pensé au capitaine Albator sur son vaisseau spatial, envouté par les sylvidres, ces créatures ultra-féminines. De même je me suis imaginé Ulysse, attaché sur le mat de son navire qui s’apprêtait à écouter le chant des sirènes.

Dasha m’a expliqué la différence entre le verbe entendre et le verbe écouter. J’écoutais le son de sa voix sans rien entendre. J’ai passé les 2 premières journées à l’écouter en la regardant vivre et bouger. Chacun de ses mouvements était pour moi une source d’émerveillement, lorsqu’elle jouait avec ses cheveux et que je pouvais voir la base de sa nuque, lorsqu’elle remettait son châle sur ses épaules, lorsqu’elle me regardait avec son air faussement naif et enfantin, lorsqu’elle avançait ses deux mains parfaitement sculptées dans la nacre vers mon cahier.

Pendant 2 longues journées je suis entré en transe, dans un état de régression primal. Cette gamine de 27 ans qui n’avait pas un dixième de mon expérience de vie, m’expliquait la vie. A un moment je lui ai posé la question de savoir quel âge elle avait pour ainsi parler de l’union soviétique et de ses avantages, elle a rougit. J’ai eu finalement quelques éclairs de lucidité. Mais globalement je n’avais plus de cerveau, j’étais en état de dépendance, en fusion avec cette créature. Quelques semaines plus tard en analysant mes pensées je comprendrais que j’étais effectivement dans un état archaïque du développement psychique (selon une définition lue sur un site internet). Une absence complète d’esprit critique associée avec l’illusion d’avoir entrouvert la porte vers un univers de plaisir et de désirs possibles.

Toutefois mon expérience ancienne de la drogue me laissait présager un retour du balancier certainement très douloureux. Je connais trop bien l’univers des drogues pour ne pas me douter quelque part dans mon inconscient que toutes ces promesses étaient à nouveau la cruelle projection de mes fantasmes sur une pauvre créature terrestre qui n’a rien demandé à personne.

Je ne cessais de lui dire qu’elle était belle, que ses yeux étaient divins, que le son de sa voix était apaisant, que je voulais la revoir, là maintenant tout de suite, demain, dès mon retour à Moscou en janvier. Je concevais de magnifiques scénarios dans ma pauvre petite tête d’enfant malade et névrotique. Et devant cette escalade de folie, tout être humain normalement constitué ne peut rien faire d’autre que prendre peur. J’ai effectivement toutes les caractéristiques d’un fou lorsque je dérape de cette manière. Le monde extérieur n’existe plus que pour mes désirs.

Dasha est pourtant restée calme, mais de plus en plus distante. Elle a même commencé à être froide et méchante.

C’est donc le vendredi que le vent a tourné. En jargon technique, on parle du début de la descente quand on prend de la drogue. Sauf que dans la drogue, ce n’est pas comme au vélo, la descente c’est beaucoup plus difficile que la montée. Elle m’a parlé de sa mère qui la frappait, de son père violent qui pouvait passer une semaine complète sans dire un mot devant la télé. Elle s’est irritée de ce que je la trouvais si belle. Et finalement elle m’a suggéré d’offrir une ceinture pour battre mon fils s’il faisait des conneries. Je me rappelle bien de cet instant qui aurait du allumer toutes les sirènes d’alarme. Pourtant je n’ai rien dit ou si peu... Je me suis mollement défendu. Cette femme avait un contrôle complet sur moi mais pourtant elle n’en a pas profité. Elle m’a laissé glisser, elle m’a regardé descendre, froidement, sans un geste.

mon blog : https://cqmifr.blogspot.com/

pour réfléchir sur le sens : wiznotes

Hier j’ai trouvé une explication qui me satisfait pleinement. Cette phrase forme la conclusion d’un article de Jean-Luc Berlet sur le thème : la beauté peut-elle rendre fou ? 

La beauté rendrait fou parce qu’elle constitue la preuve irréfutable de l’existence d’un monde meilleur que nous avons perdu. Sa vision procure donc à la fois une jouissance et une souffrance : la jouissance du fait de son existence et souffrance du fait qu’elle nous est inaccessible…Le beau visage de l’être aimé nous manque toujours un peu même au moment ou nous le contemplons.

La beauté de cette femme est une illusion. Elle représente un terreau propice au développement de mon imaginaire ou de ma folie, c’est selon. Cette femme se voit soudain investie d’une mission que je lui confie sans lui demander son avis ni son consentement.

Pourquoi elle justement ? Pourquoi cette femme et pas une autre? A ce stade j’ai trouvé une autre explication assez intéressante sur internet qui parle d’un influx au niveau du cortex orbito-frontal (issu du même article que ci-dessus).

En poussant la réflexion un peu plus loin encore, et au vu de mes expériences antérieures, je suis convaincu que cette attirance n’est pas sans rapport avec l’acte sexuel proprement dit. L’éjaculation et le sentiment de jouissance associé me rapproche aussi de cet état primitif de béatitude. Voilà pourquoi la femme justement et non pas un paysage ou un tableau de Vinci. Parce qu’elle peut m’offrir cet accès là précisément, qui est parfaitement concret et en lien direct avec l’imaginaire.

Toujours est-il que vendredi après-midi je me suis retrouvé en phase de souffrance, confronté à l’impossibilité.

Tout d’abord même si une partie de moi réfutait cette hypothèse, l’impossibilité flagrante de démarrer une relation avec cette déesse aux yeux venus d’ailleurs. Elle m’a asséné deux ou trois remarques sur l’éducation qui aurait bien mérité une paire de baffe, même si je n’ai jamais été violent. Délibérément détachée et lourde, je pense même qu’elle s’évertuait déjà à me repousser ou alors à tester mes limites (je ne sais jamais faire la différence). La femme russe a besoin de savoir jusqu’à quel degré de soumission son potentiel mari est prêt à accepter pour prendre sa décision, c’est un fait. Il est vrai que je ne serais pas allé bien loin tant mon humeur et ma perception des contraintes environnantes avaient pris une tournure désarmante en cette fin de journée.

L’impossibilité est une notion très difficile à accepter dans mon mode de fonctionnement. Mon imaginaire est suffisamment fertile pour parer à toute éventualité. L’expérience montre cependant qu’il est parfois difficile de faire entrer des êtres humains de force dans notre imaginaire. Manifestement, Dasha n’y voyait aucun avantage, elle pouvait le sentir je pense mais n’en avait pas la moindre envie. J’imagine quand même qu’elle a du être flatté quelques instants. Mais je présente tout de même un certain nombre de symptômes inquiétants. Ca me rappelle la fois ou j’avais déclaré ma flamme à Emma, un an plus tôt, au restaurant. Elle m’avait froidement répondu sans sourciller que la mission que j’avais conçue pour elle dans mon cerveau n’était en rien synonyme d’une relation. Elle avait entièrement raison.

Dostoevsky à la rescousse 

Oui, l’impossibilité me crevait les yeux et une immense souffrance, vertigineuse, s’est alors imposée. Quelle cruelle désillusion de voir en face de soi cet univers de jouissance, cet oasis de vie et d’amour, de calme, de réconfort et toute-puissance, se transformer soudainement en purgatoire. Comme lorsqu’on sort de la salle de cinéma en plein soleil. Un peu comme votre trip d’acide prend un penchant imprévu désagréable. La réalité nous rattrape, la vague de l’imaginaire se retire pour laisser place à la cruelle réalité du temps présent. Le présent, tiens, vivre le temps présent. Toutes ces conneries qu’on entend à la radio. Pourquoi devrais-je vivre l’instant présent quand mon imaginaire est si riche et distrayant. Pour ne pas vivre ces moments de désillusion ?. Et si je partais vivre sur la planète Dasha entouré de Dasha nues, timides et soumises. Est-ce que je m’ennuierais vraiment ?

Dostoevski a écrit une nouvelle qui s’intitule : le songe d’un homme ridicule et que j’ai terminé de lire en rentrant de Moscou. Il y parle d’un homme suicidaire qui quelques minutes avant de se suicider fait un rêve merveilleux dans lequel il part sur une autre planète sur laquelle l’humanité est en toute chose bienfaisante. C’est la planète Dasha. Ce n’est rien d’autre que cet univers de régression archaïque de notre psyché qui nous renvoie aux sources de l’état omnipotent de fusion avec la matrice maternelle.

 

Donc en résumé vendredi à 14 heures je me suis réveillé. Et j’ai vu devant moi, une fille de la planète terre, qui m’a parlé de son père et de sa mère, qui m’a raconté des conneries sur la manière dont on appelait ses parents dans la famille russe. Je n’ai pas osé lui dire que ca m’indisposait, mais j’aurais du. Aujourd’hui je le regrette. Cela aurait été une belle fin. Au lieu de cela, je lui ai bafouillé une demande pour la revoir lors de mon prochain voyage, je l’ai supplié de la prendre en photo, tout était fini. Le sérum était injecté, l’infirmière me regardait tranquillement partir.

Ensuite j’ai pensé à elle sans la moindre interruption, persuadé qu’elle allait répondre à mon premier courriel, écrit quelques heures après mon retour à Montréal. Or elle ne m’a jamais répondu… Est-ce que j’ai moi aussi fait un songe ridicule ?

Au rayon des impossibilités, aujourd’hui je constate avec un peu plus de lucidité que mon impossibilité à moi, ce n’est pas tant la relation avec Dasha que l’impossibilité de réellement (au sens de la réalité) retrouver un état de fusion avec la mère nourricière. Cette image de désir et de jouissance personnifiée est une illusion. Voilà la triste et brutale réalité. Pourtant, la vie est ainsi faite que vivre l'amour ne serait-ce qu’une fois avec Daria me donnerait sans aucun doute une dose de drogue (et donc d’espoir) supplémentaire dans ma quête vers ce paradis artificiel. Donc si je suis arrêté dans mon élan par le refus de cette beauté russe, ce devrait être logiquement une chance. Pourtant en écrivant ces lignes, je n’y crois pas une seconde. Je serai convaincu, lorsque je l’aurai fait, pas avant. Ce n’est pas facile de lutter contre une drogue aussi forte. J’ai l’impression fugace parfois de toucher du clavier à la mère de toutes les drogues, celle qui alimente toutes les autres.

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